Vivons-nous les dernières heures de la Médecine Libérale ?

JUSTE. VÉRIDIQUE. INQUIÉTANT. La lettre de cet interne de Brest (téléchargeable ici) décrit tellement bien à elle seule le profond désarroi et les nombreuses inquiétudes sur les conditions d’exercices futures des praticiens, à la vue des profonds changements et bouleversements actuels et à venir du système de santé.
ON S'EN MORDRA LES DOIGTS
L’accélération progressive des mesures de santé et déclarations du gouvernement, a permis à la fois de limiter, enchaîner, freiner les praticiens, mais aussi surtout briser, enterrer, annihiler TOUT espoir de sauvegarde de notre système de soins. Le pire en fait, c’est que les différentes réformes et attaques sur le système de santé n’ont pas uniquement étaient une agression contre les soignants en activité, mais elles ont semé les germes d’une incertitude, planté la graine d’une démotivation aux seins des futures générations, ce qui aura logiquement des conséquences lourdes sur la qualité des soins. L’excellence du système de santé français ne sera plus qu’un leurre, un acquis perdu. Comment réagir ? Devons-nous abandonner, ou espérer ? Devons-nous croire, ou baisser les bras ? Tels sont les problèmes que soulève cette lettre. Elle soulève une réflexion sur notre avenir, sur l’avenir de chacun, et sur le manque de prise en considération, la totale incapacité du gouvernement à pouvoir proposer des propositions transparentes, respectueuses, des défis que nous rencontrons.
"MST ET CIE M'A TUER"
Au contraire, tout est fait pour détruire, modifier, restructurer le paysage médical français,de telle sorte que la fracture soit de plus en plus forte entre les soignants libéraux et les patients. Tout est conduit pour que le soignant se mue exclusivement en salarié de l’Etat, dénué de liberté d’exercice, de choix, de prescription. L’objectif est de tuer l’exercice libérale (Coucou Brigitte Dormont !). Comment revaloriser le métier de professionnel de santé ? Comment se faire respecter ? Comment redonner envie aux internes ? La perte de confiance est terrible, cette lettre n’est donc que la partie visible de l’iceberg, et témoigne d’un malaise profond aux seins des soignants actuels, mais aussi parmi les générations futures. Sonnons la sonnette d’alarme, agissons avant qu’il ne soit trop tard, et partageons cette lettre ! La victoire sur notre avenir préméditée, c’est-à-dire notre mort programmée, devra arriver par notre faculté à changer les choses. A nous de maîtriser notre destin , en nous opposant à la financiarisation de la santé !