Les bilans de prévention arrivent, mais chez LML ils étaient déjà là !

Mieux vaut tard que jamais... Les bilans de prévention annoncés depuis plus d'un an vont enfin être mis en place. Positifs pour notre système de santé (LML a toujours mis en avant l'importance de la prévention), ils ne sont pas cependant exempts de toute critique dans leur application. LML revient sur cette nouvelle mesure et ses enjeux.
C'était une promesse du candidat Emmanuel Macron, mais elle a mis un peu de temps à se concrétiser. La mesure, qui prévoit des bilans de santé à des âges clés de la vie, était déjà inscrite dans le précédent budget de la Sécurité sociale (pour 2023), mais elle ne sera finalement lancée qu'à partir de février 2024, après avoir été déployée, à titre expérimental dans les Hauts-de-France. Le ministre de la Santé de l'époque, François Braun, avait lancé, lors de sa conception, "on entre dans l'ère de la prévention". Un changement de cap dont on pouvait se réjouir assurément ! Chez LML, dès nos débuts, on a mis l'accent sur la necessité de mettre en avant la prévention et de la financer !
LML, pionnière en prévention
C'est parce que LML a fait le constat d'un désintérêt total des services publics pour la prévention qu'elle a mis en place, dès sa création en 2014, des consultations médicales de prévention pour tous ses adhérents, financées entièrement par ses soins ! Un geste révolutionnaire dans le monde des mutuelles... En effet, les complémentaires n'ont jamais voulu s'occuper de ce sujet, car les retombées économiques de l'investissement ne sont pas immédiates, et malheureusement, cela ne les intéresse pas trop, surtout si ce sont les concurrents qui en bénéficient. Mais LML, dans sa volonté globale d'améliorer le système de soins, a toujours voulu miser dessus, car la prévention est, selon nous, essentielle pour réduire à terme le coût de notre système de soins de qualité.
Avec l'instauration de ce nouveau service, LML ne voulait pas seulement se démarquer des autres organismes de santé, mais surtout devenir un exemple à suivre. Un autre fonctionnement est possible et si tous les acteurs du secteur jouent le jeu, le système de santé ne peut que s'améliorer. C'est pourquoi, quand une autre mutuelle lançait, influencée par les actions de LML, des consultations de prévention pour une branche professionnelle (transport), LML s'en est réjouit ! La prévention est l'affaire de tous, car nous avons tous à y gagner.
De notre côté, nous avons développé nos services en la matière ! En plus, des consultations médicales de prévention pour tous nos adhérents, nous avons instauré des consultations de prévention dentaire. Elles sont, pour l'instant, réservées aux salariés couverts par nos mutuelles collectives, mais nous espérons bien étendre ce service à tous nos adhérents prochainement.
Pas de temps, peu de suivi... LML répond à tout (enfin essaie)
La mise en place des consultations de prévention n'est pas chose aisée et soulève quelques problématiques. Les médecins sont déjà surchargés de travail. Comment vont-ils pouvoir assumer ces nouvelles prérogatives ? Pour les bilans de prévention, l'État a d'ailleurs choisi d'étendre la responsabilité de ces actes à différents acteurs du secteur médical : médecins, mais aussi sages-femmes, pharmaciens, infirmiers. Ils sont tous susceptibles de réaliser ces bilans.
Chez LML, nous avons décidé de confier nos consultations de prévention au médecin de notre adhérent, car il est, selon nous, celui qui connaît le mieux notre assuré (pas question donc, pour LML, de désigner un médecin pour faire ces consultations, le patient est libre de son choix). Bien sûr, pour permettre au praticien de consacrer plus de temps à son patient (dans un souci de rénumération juste), nous prenons intégralement en charge la consultation fixée à hauteur de 40 euros. Notez que cette consulation de prévention peut se cumuler avec une consultation curative classique (prise en charge par la sécurité sociale).
Plusieurs professionnels de santé ont remis en cause l'efficacité des bilans de santé (qui vont être mis en place par le gouvernement dès février), car le suivi n'était pas assuré et, sans suivi adapté, la prévention risque de ne pas porter ses fruits. La docteure Patricia Lefébure, présidente de la FMF, a d'ailleurs déclaré "C'est un travail au long cours, consultation après consultation. Et ça ne sert à rien de faire le repérage d'un risque sans suivi derrière". C'est pourquoi d'ailleurs, LML propose ces consultations de prévention annuellement à ses adhérents (selon les contrats, ils peuvent même avoir droit à trois consultations), afin qu'un suivi régulier se fasse.
La prévention doit être une pierre angulaire de notre système de soins. Et nous devons, tous les acteurs de la santé, continuer à la développer. Et si malheureusement, le mot a désormais disparu de l'intitulé du ministère (avant le dernier remaniement ministériel, on parlait encore de "ministre de la Santé et de la Prévention". Aujourd'hui, il est question de "ministre de la Santé, du Travail et de la Solidarité"), on espère que les efforts des autorités pour promouvoir la prévention vont continuer !